Une journée sans voiture à Paris, pour créer un avenir souhaitable.

Pour une journée, faire l'expérience d'une ville plus agréable à vivre. Ce n'est pas une journée consacrée à l'interdiction des voitures, c'est une journée de fête, de curiosité, d'engagement et de citoyenneté. C'est une occasion de redécouvrir nos rues en les ouvrant à la créativité et en explorant des modes de transport propres. C'est une occasion de réfléchir à ce que signifie le partage de l'espace public, et d'accélérer l'évolution des comportements vis-à-vis des véhicules motorisés. Nous voulons que cet événement soit un déclencheur pour les politiciens afin de réduire le rôle des voitures pour un avenir plus durable.

 
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C'est un laboratoire exceptionnel pour mesurer l'impact de la pollution visuelle, atmosphérique et sonore, et un outil de mesure précieux pour l'acceptabilité de changements plus profonds. 

Nous voulons que l'expérience de Paris inspire d'autres villes, tout comme nous avons été inspirés par d'autres initiatives à travers le monde, comme l'Ecofestival sur l'autoroute " La Voie est Libre " à Montreuil ou la Journée sans voiture à Bruxelles.

Pendant les jours sans voiture et surtout pendant le confinement, on pouvait entendre le chant des oiseaux .  Nous avons enfin pu ouvrir nos fenêtres et prendre une profonde respiration.

Mais 2 millions de voitures, scooters, camions... sont maintenant de retour sur la route chaque jour, faisant croire que c'était inévitable. Ce n'est pas le cas.

Nous ne voulons pas replonger dans un abîme et accepter une réalité où la pollution tue prématurément plus de 2500 Parisiens par an en augmentant les risques de propagation du coronavirus.

Nous voulons vivre TOUS LES JOURS dans une ville qui sent bon et qui est pleine de vie.

Nous voulons que les voitures individuelles et les deux-roues motorisés deviennent l'exception à Paris.

 
@rs-photographie.com

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Paris, comme la plupart des grandes villes du monde, a longtemps favorisé la voiture individuelle comme moyen de déplacement. Aujourd'hui encore, la voiture représente 50 % de l'espace public pour seulement 13 % des déplacements.

Depuis l'arrivée de Bertrand Delanoë puis d'Anne Hidalgo à la Mairie de Paris au cours des 10 dernières années, la politique de la ville a progressivement consisté à réduire le rôle de la voiture afin de diminuer la pollution de l'air, du bruit et de l'image.

Paris dispose de nombreux atouts pour abandonner la voiture individuelle et se tourner vers d'autres moyens de transport, qu'ils soient collectifs ou non. Une densité du métro unique au monde, bus, tramways, 371 km de pistes cyclables et de nombreuses voies encore en construction, deux services de vélos en libre-service, des scooters électriques...

Sa surface à taille humaine permet également de se déplacer à pied d'un quartier à l'autre.

Les zones piétonnes et cyclables sont de plus en plus nombreuses à Paris, surtout depuis la crise sanitaire, mais il reste beaucoup à faire. Nous encourageons la Ville à aller beaucoup plus loin avec courage, rapidité et détermination pour que la voiture individuelle et les deux-roues motorisés deviennent l'exception.

C'est vital pour notre santé et pour respecter les normes environnementales.

C'est possible en faisant preuve de courage politique.

Nous pouvons prendre plaisir à voyager sans polluer en adoptant des modes de transport propres.

Et surtout, c'est convivial ! Une ville "sans" voiture est avant tout une ville qui vit "pour" ses habitants, qui offre des milliers de possibilités de se rencontrer, de s'amuser, de faire du sport, de rêver et de profiter d'une ville paisible.

Cathy Lamri, Paris Sans Voiture

 
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Emma Kemp